Politique : les femmes d’un bord, les hommes de l’autre
Source: L'actualité
Un curieux phénomène intrigue les experts de la politique depuis quelque temps : dans plusieurs parties du monde, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et en Allemagne, les garçons et les filles de la génération Z — nés entre le milieu des années 1990 et le début des années 2010 — semblent faire de plus en plus chambre à part, idéologiquement parlant.
C’est-à-dire que les jeunes femmes appuient plus massivement les options politiques progressistes pendant qu’une portion importante de leurs compatriotes masculins dans la même tranche d’âge soutiennent des partis de droite. Une tendance qu’une chercheuse britannique en géographie humaine, Alice Evans, aussi maître de conférences au King’s College de Londres, a baptisée le « grand clivage entre les genres » (traduction libre de The Great Gender Divergence, le titre du livre qu’elle prépare à ce sujet).
Cette dichotomie n’est pas nouvelle. Il y a 40 ans, les femmes des pays industrialisés étaient par contre plus à droite que les hommes. Elles ont par la suite amorcé un virage à gauche qui ne s’est pas démenti depuis, ont découvert les politicologues américains Ronald Inglehart et Pippa Norris au début des années 2000. Et cela s’applique aussi au Québec.
Lisez ici l'article complet publié par RTBF le 20 janvier 2025.
Image de RTBF

Un curieux phénomène intrigue les experts de la politique depuis quelque temps : dans plusieurs parties du monde, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et en Allemagne, les garçons et les filles de la génération Z — nés entre le milieu des années 1990 et le début des années 2010 — semblent faire de plus en plus chambre à part, idéologiquement parlant.
C’est-à-dire que les jeunes femmes appuient plus massivement les options politiques progressistes pendant qu’une portion importante de leurs compatriotes masculins dans la même tranche d’âge soutiennent des partis de droite. Une tendance qu’une chercheuse britannique en géographie humaine, Alice Evans, aussi maître de conférences au King’s College de Londres, a baptisée le « grand clivage entre les genres » (traduction libre de The Great Gender Divergence, le titre du livre qu’elle prépare à ce sujet).
Cette dichotomie n’est pas nouvelle. Il y a 40 ans, les femmes des pays industrialisés étaient par contre plus à droite que les hommes. Elles ont par la suite amorcé un virage à gauche qui ne s’est pas démenti depuis, ont découvert les politicologues américains Ronald Inglehart et Pippa Norris au début des années 2000. Et cela s’applique aussi au Québec.
Lisez ici l'article complet publié par RTBF le 20 janvier 2025.
Image de RTBF